L’écologie des lignes
Galerie l’Œuvre de l’Autre, Université du Québec à Chicoutimi, 2017
« […] le lièvre. […] Il semble que son regard pacifie l’Univers. » D’Annunzio, Le feu.
Dans le cadre de cette exposition, j’ai calqué les nervures végétales de plantes de mon environnement. Par la suite, ces lignes se sont multipliées dans l’intention de créer de nouvelles structures complexifiées qui renvoient à des dimensions organiques, cérébrales et cartographiques. Mon intérêt pour le territoire et la notion d’habiter se concrétise par la construction d’abris miniatures et la reproduction de cartes hydrographiques de la région du Saguenay. Cette recherche en création a pour base théorique l’idée d’une écologie de la ligne, telle qu’énoncée par l’anthropologue Tim Ingold, pour lequel nous vivons dans un monde de lignes, de cheminements, d’habilités et d’habitations.
Ce projet a bénéficié de l’appui financier du Conseil des arts et des lettres du Québec grâce à une bourse de Recherche et création.